jeudi 8 août 2013

日 2 : 大阪 [Osaka ] - 奈良 [Nara]

Château, bouddha, lycéens et daims : un mélange explosif !




A 5h, mes yeux sont grands ouverts dans notre mini chambre du Hillarys. Ouf, j’ai passé une assez bonne nuit (malgré ce satané coussin hyper dur) grâce à la clim et je n’ai pas trop souffert du décalage horaire (contrairement aux States). Je reste dans mon lit mais impossible de me rendormir. Un peu avant 6h, mes comparses se lèvent aussi. Vers 6h20, je descends au lobby (en robe de chambre xD) pour aller chercher des petits pains mis à la disposition des clients entre 6h et 7h. No way : il n’y en a déjà plus. bounce Qu’ils ne mettent pas « petits pains offerts » s’ils en mettent 10 pour tout l’hôtel ! Mad  Je ramène quand même une surprise à mes comparses : deux chocos chauds (heureusement, ça les boissons, il y a !)

On quitte la chambre vers 7h15 (en ayant mis la clim’ au max), le ventre vide. Lors de la marche interminable jusqu’à la station JR Namba (au min. 20minutes je vous dis quand on marche tranquille. 15 avec marche rapide), on s’arrête à un Family Mart. Dans les grandes villes du Japon, difficile de trouver des supermarchés. Par contre, vous trouvez sans difficulté dans toutes les rues ou presque, même dans les coins paumés, des convenience stores (7-Eleven, Family Mart ou Lawson le plus souvent). Petits magasins de proximité où on trouve de tout : de la nourriture surgelée, aux nouilles en passant par le vin ou les tampons. Même de la crème solaire et des biscuits : bref, il y a vraiment de tout ! C’est une aubaine pour les touristes (pourquoi on n’a pas ça dans les autres pays ? Le Japon est vraiment ultra-pratique). Very Happy  On a kiffé ces petits shops où on a fait très souvent nos courses le matin et le soir. Revenons à nos sushis ou plutôt comme c’est le matin (et le riz le matin, c’est dur pour un occidental silent ) aux ananas et cookies. Au menu du ptit dèj donc : un cookie noix de macadamia/chocolat (le matin, je reste prudente niveau test culinaire ^^) et des morceaux d’ananas (dans une boîte avec fourchette -> pratique, pratique ! Very Happy ). Le tout avec une bouteille d’eau (il fait déjà bien chaud et humide. Moi qui ai voulu faire des crolles dans mes cheveux pendant la nuit, rien n’a tenu ! On prend sa douche dans la s.d.b.-sauna et pas moyen de se sécher, alors faire tenir des boucles : Impossibru ! cyclops ).



On arrive enfin à la station JR Namba [JR難波駅, Jeiāru-Nanba-eki] à 7h50 (heureusement qu’on ‘la repérée la veille). Mes pieds me font déjà mal avec les énormes cloches attrapées la veille…ça s’annonce bien *ironie*. On montre nos JR Pass au monsieur dans sa guérite au passage pour handicapés pour un trajet d’une vingtaine de minute : JR Yamatoji Line [大和路線 Yamatoji-sen] jusque 天王寺 Tennoji où on change pour la Osaka Loop Line [JR大阪環状線] jusque大阪城公園 Osakajo-koen…ça ne vous dit rien de notre destination ?
Aujourd’hui, nous allons visiter le château d’Osaka (http://www.osakacastle.net/english/) !

Ptit dèj' dans le train


大阪城 Osaka-jo est ZE symbole d’Osaka, le coin touristique à ne surtout pas manquer.  En 1583, 豊臣秀吉 Hideyoshi Toyotomi  (un des trois unificateurs du Japon durant la période Sengoku) fit construire le Château d’Osaka qui dès lors joua un rôle majeur durant l’unification du Japon au 16ème siècle. Durant la guerre d’Osaka au 17ème siècle, le château fut détruit par leyasu Tokugawa qui avait travaillé pour Hideyoshi avant sa mort. Le shogunat (un shogunat est une dynastie de shoguns, les shoguns 将軍étaient les dirigeants militaires du Japon, d’abord grand général pacificateur puis dictateur militaire jusqu’au 19ème siècle et l’apparition de la noblesse japonaise –kazoku 華族-) Tokugawa 徳川幕府reconstruisit le château d’Osaka d’où ils dirigèrent et pacifièrent le pays jusqu’en 1868. La tour centrale du château (un « château » ou « temple » au Japon comprend toujours plusieurs bâtiments souvent séparés par des jardins) aujourd’hui visible en est à sa troisième version (elle fut détruite par la foudre une seconde fois durant la dynastie des Tokugawa et reconstruite en 1931 –bref, les pierres qu’on voit sont pas si vieilles que ça Razz -). Comme cette courte histoire le montre, Osaka-jo a toujours été au centre des mouvements politiques et militaires au japon lors des guerres majeures du pays.

On sort de la station et pour finir c’est assez facile de se retrouver dans les lieux ultra-touristiques : il y a des panneaux en romaji !!! Cool Le temps est ultra-bizarre : il fait super gris mais avec une luminosité malsaine (genre celle à vous faire porter des lunettes de soleil mais il fait pas assez clair pour ça donc vous avez des yeux...bridés toute la journée!) et il fait ultra-humide…Pour couronner le tout, il y a des petites flaques partout. Mais bon passons, je mets mes clapettes et hop, direction Osaka-jo.

A la sortie de la station


Après une ballade dans les rues du parc pendant une dizaine de minutes, on découvre enfin le château devant nos yeux, entourés de douves (donc les châteaux japonais, même s’ils ne ressemblent pas à nos châteaux, ont des douves comme chez nous…intéressant ! Smile ). Waw ! Il est beau le château ! Séance photo obligée devant ce panorama photogénique. On fera bien rire un premier groupe de jap’ lorsqu’on fera notre vidéo et nos jumps !

Porte d'entrée




Ah, le voilà!














Le jump synchro, on gère pas encore cyclops


Par contre, seule, ça on gère! Cool








On traverse le pont, grimpons un peu et nous voici presque à son pied : ah oui, il est quand même vachement imposant. Mais profitons d’abord un peu de la vue sur le par cet sur la ville d’Osaka du haut de grosses marches (ça me rappelle un peu celles du Colisée qui était faite pour des romains géants). C’est relaxant sans trop de bruit…on se sent vraiment au Japon !

Entre tradition et modernité


Pas mal la vue!






Et de l'autre côté: le châtOoOo


Concentrons-nous maintenant devant ce magnifique bâtiment blanc, vert et turquoise : il en jette !



On est toute petite ^^






On grimpe encore pour se retrouver vraiment face à lui, à son niveau (et pas au niveau des pierres qui consistent en sa fondation sur une colline). Beaucoup de touristes dont 95% de japonais (ils visitent leur propre pays très souvent). Par contre, on a oublié de se mettre du spray anti-moustique et avec cette humidité, ces sales bêtes pullulent. Neutral Audrey et moi avons un peu peur surtout que depuis son Erasmus et stage au Mexique et moi depuis mon Erasmus à Barcelone, sommes allergiques aux piqûres de moustiques. Je fais de grosses réactions sous forme de cloches remplies d’un liquide transparent jaunâtre (je vous entends déjà dire « bêrk »). En plus, on est dans un par cet prêt de l’eau et elles aiment ça ces petites s****** d’insectes ! Mad Je sens que j’ai déjà une piqûre qui démange super fort. Chouette (vous connaissez mon ironie maintenant, non ? ^^). No



Collision or not? Laughing




On profite de la vue sur un banc avant de faire un ptit tour au magasin de souvenirs et de revenir sur nos pas jusqu’à la station Osakajo-koen. L’intérieur se visite contre quelques centaines de yens (600yens) mais ça ne vaut pas trop la peine apparemment; et puis une après-midi chargée de découvertes nous attend…

A votre service!


Maquette de Osaka-jo et son parc dans la station


De retour à la gare, on fait le chemin inverse : (deux lignes JR, donc comprises dans le JR Pass) Osaka Loop Line jusque Tennoji puis Yamatoji Line jusque… 奈良 Nara ! Cette après-midi, on va visiter l’ancienne (très ancienne) capitale du Japon entre 710 et 784 et aujourd’hui ville-capitale de la préfecture de Nara dans la région du Kansai, où se trouve également Osaka et Kyoto.
Petite parenthèse: le Japon est divisé en région puis en préfectures ; pendant notre voyage nous allons visiter la région du Kansai 関西地方 Kansai-chihō, la région Chūgoku 中国地方 Chūgoku-chihō, la région Chūbu中部地方 Chūbu-chihō et la région du Kantō 関東地方 Kantō-chihō dans le Honshū 本州, l’île principale du pays).

Au milieu des japonais, Audrey!


Dans le train




Drapeau de Nara


On débarque à la gare de Nara (Nara vient de narasu qui signifie en japonais « aplatir ») environ 50 minutes plus tard alors que le soleil vient de sortir et tape fort. Une fois sorties de la gare, on se précipite dans le supermarché à côté pour acheter de l’anti-moustique : ma piqûre du matin commence à s’infecter ! pale
Ensuite, on emprunte la rue perpendiculaire à la gare (Sanjo-dori si mes souvenirs sont bons). Cette rue est assez sympathique avec beaucoup de boutiques et restaurants ainsi que le visitor center où on choppe une carte de la ville. Il fait très chaud et humide sur le coup de 13h ; il est temps de faire une pause.





Bâtiment "légèrement" retouché


On s'essaye à l'Hadouken Surprised




Carte de la ville toujours très kawaiiii


Visitor Centre






Pour une fois, on avait décidé à se fier au Routard pour trouver un restaurant typiquement japonais recommandé par le célèbre guide.  Pendant presque une heure, on fait des aller-retour dans la rue, revenons sur nos pas, repassons devant le plan de la ville pour checker par rapport au plan du Routard, nous rendons compte que nous sommes trop loin, retournons en arrière…bref, on chercher désespérément le restaurant Kameya. Mad Après un moment, on abandonne et cherchons un autre lieu pour se restaurer et c’est là qu’on entre dans un restaurant proposant en vitrine des omelettes. Une fois passé la porte d’entrée, c’est fait « tilt » dans nos têtes : on est dans le fameux restaurant Kameya recommandé par le Routard : tatami et grillade au centre de table servant des okonomiyaki お好み焼き. D’après notre ami Wiki, ce sont des crêpes/pizzas typiquement japonaises  (légèrement différentes selon les régions): okonomi signifie « ce que vous aimez/voulez » et yaki veut dire « grillé ».
On n’a jamais de chance avec les guides du Routard qui sont souvent vague sur l’emplacement des lieux, encore plus ici sans nom de rue/numéro véritable. En plus, on s’attendait à voir noté « Kameya » sur la façade mais niets, nada !

Audrey a l'air encore plus grande dans les petites ruelles


Même les bouches d'égoûts sont kawaii


En sortant on a remarqué la fameuse lanterne rouge et le rideau noir décrit par le Routard


Peu importe, on est assis sur les faux tatamis après avoir ôté nos chaussures (donc il y a les vrais tatamis comme la veille où on doit s’asseoir sur les genoux ou en tailleur et il y a les faux tatamis comme ici où il y a un trou sous la table pour mettre les jambes et ainsi faire illusion tout en étant bien installé !). L’endroit me plaît bien, ça sent le japonais ! Smile Le lieu est tenu par un couple dans la soixantaine (quoiqu’il est tjs difficile de donner un âge aux japonais-es Laughing ). La dame nous tend la carte où il y a quelques photos et quelques plats traduits approximativement en anglais (pour le reste, tu te démerdes What a Face ). Je tente la spécialité de la maison avec une okonomiyaki au bœuf, Audrey prend celle au porc (680yens) et Carole va partager avec moi l’omelette et des udons (nouilles) au poulet (630yens).

Heureusement qu’il y a une carafe d’eau car nous sommes assoiffées. La plaque/grillade au centre de la table chauffe vachement fort, attention à ne pas se cramer les doigts ! Après un rinçage de main aux lingettes humides, nos omelettes arrivent rapidement sur la plaque chauffante et là, surpriiiiise : de drôles de bazars non-identifiés gigotent dans tous les sens au-dessus de l’omelette. C’est drôle mais vaut mieux pas savoir ce que c’est. Après réflexion, on se dit que c’est sûrement des peaux de poissons *j’ai la gerbe* silent . Ah ben bingo, ma recherche m’avoue que c’était une garniture de katsuobushi, des lamelles de poissons qui dansent avec la chaleur. pale





Okonomiyaki au bœuf


Yaki-udon


On goûte : ah ben ce n’est pas mauvais : de l’œuf battu, des ptits légumes (dont du chou blanc et de l’igname), du bœuf et une sorte de sauce barbecue (sauce Okonomi). Audrey ne trouve pas cela dégueu non plus mais est plus réservée. C’est sûr que ce n’est pas  ultra-délicieux comme un gros burger mais ça se mange ! Razz Carole goûte mais vu sa tête après la bouchée avalée, j’ai compris et je lui laisse les udons (qui étaient très bonnes par ailleurs). L’omelette est bien bourrative et avec la chaleur, on n’a pas si faim alors ¾ du plat suffisent amplement pour nous caler.



On paie (700yens pour ma okonomiyaki au bœuf, soit 5.5euros), on se rechausse et après un passage aux toilettes, hop on est reparties ! Il faut qu’on commence notre visite de Nara-shi connue pour ces temples bouddhistes mais aussi…pour ces daims en liberté ! Les daims (shika 鹿 en japonais) sont des sika deers, des Cervus nippon…bref, des daims japonais. Ils sont considérés comme sacrés, messagers des dieux de la religion Shinto, et gambadent gaiement partout dans cette ville (et d’autres endroits au Japon comme à Miyajima que allons découvrir dans quelques jours). La légende raconte que le dieu mythologique Takemikazuchi arriva à Nara sur le dos d’un daim blanc pour garder la capitale alors appelée Heijō-kyō (le mot japonais kyo ne vous dit rien? Mais si voyons, ça veut dire “capitale” d’où Tokyo = capitale de l’est ou Kyoto = ville capitale!). Je me réjouis de voir ces petites bêbêtes très habituées à être caressées (et nourries vu que les magasins vendent aux touristes des shika sembei –biscuits pour daims-). cat

Mais avant, commençons par Kōfuku-ji 興福寺, un des temples bouddhistes faisant parties du Trésor National et inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco (le Japon comporte un nombre innombrable de bâtiments inscrit sur cette liste) dans l’ensemble des monuments historiques de l’ancien Nara. Il fut construit en 669 par la femme de Fujiwara no Kamatari (qui s’appelait Kagami-no-Okimi ; que des noms barbares, je sais ^^) pour que son mari guérisse. Le temple fut déplacé deux fois (de Yamashina à Fujiwara-kyo puis enfin jusque Heijo-Kyo, l’actuel emplacement à Nara). Détruits plusieurs fois par les guerres civiles et des incendies, il fut reconstruit sans cesse…sauf quelques bâtiments comme deux des trois golden halls.





Pour se purifier et faire sa prière


Comme tous les temples au Japon, plusieurs bâtiments composent l’ensemble du temple Kofuku:, entres autres : une pagode à 3 étages (三重塔 sanjū-no-tō), 南円堂 Nan'en-dō (South octogonal Hall), pagode à 5 étages (五重塔 gojū-no-tō) et 東金堂 Tōkon-dō (East Golden Hall, le dernier des trois halls dorés de Kofuku-ji). Et devinez quoi ? le hall principal est en rénovation ! Si, si ! Comme d’habitude, à chacun de nos voyages, des bâtiments sont recouverts d’échafaudages ! Bon, ben on va se contenter des autres bâtiments (et puis de toute, je préfère les pagodes :p).

Pagode à trois étages




Les énormes corbeaux japonais


Les écoliers attaquent!


Au nanendō, on s’initie à la prière bouddhiste : une offrande, on fait sonner la cloche, une courbette et une prière. Espérons que nous avons bien fait ça et non offenser les dieux (on essayait de reproduire ce que les japonais faisaient).

Nanendo




Des petits daims partout!


Autre coin de prière (encens)


Eau qui purifie




Qu’est-ce que j’aperçois devant le gojū-no-tō ? Notre premier daim ! Il est bien paisible couché devant la pagode, prenant la pose ! Je ne me fais pas prier pour aller caresser la ptit bête ! On en profite pour faire une séance photo (ces pagodes sont super photogéniques) !

Pagode à 5 étages












Vadering


Jump!


Un peu plus loin, un mini troupeau de daims…je suis bien à Nara !


Une fois notre visite de Kofuku-ji terminée, on prend la route pour se rendre à un autre complexe de temple bouddhiste aussi classé à l’Unesco, le Tōdai-ji 東大寺. Avant d’y arriver, une petite marche légèrement en montée dans l’humidité japonaise. On longe le parc de Nara où les daims pullulent littéralement. La rue qui mène à la porte Nandaimon 南大門 du temple comporte boutiques mais surtout daims par centaines ainsi que lycéens japonais surexcités par milliers! A croire que c’est un jour de visite scolaire, il y en a partout et ils gambadent joyeusement en ricanant au milieu des animaux sacrés avides de biscuits. C’est impressionnant! Il n’y a presque aucun touriste non-japonais. On va bien se marrer!

Nandaimon






Nandaimon de plus près


Le gardien Nio Agyo


Second nio


Une fois passée la première porte Nandaimon, une autre allée avec d’autres daims et étudiants (à croire qu’ils vont de pair car dans quelques jours rebelotte à Miyajima ^^) jusqu’à la porte intérieur qui date du 17ème siècle.

Porte intérieure


Joli uniforme pour ces guides


On sort le porte-monnaie pour l’entrée du temple (500yens) et quelques mètres plus loin s’érige devant nous le Daibutsu-den 大仏殿, la Salle du Grand Bouddha, plus grande construction en bois au monde (néanmoins plus petit que le temple originel qui fut construit au 8ème siècle sous l’empereur Shōmu et comprenait 12 travées de piliers face à 8 de nos jours).

N.B.: Il y a plusieurs écoles bouddhistes. Le Todai-ji est le centre des écoles Kegon et Ritsu, mais toutes les branches du bouddhisme japonais tandis que Kofuku-ji est le principal lieu du bouddhisme Hossō-shū. Mais je ne vais pas m’attarder car je ne m’y connais pas !





Teenagers dont le Hulk japonais!






Hadouken




Audrey qui dépasse tout le monde de deux têtes ^^




En bas à gauche vous voyez une statue en bois recouverte d'un vêtement rouge, il s'agit du démon Binzuru (Pindola Bharadvaja). on le touche où on a mal et on a plus mal (dommage on ne voit pas ses pieds ^^)


Il est vraiment beau ce temple. Mais je me réjouis d’aller observer son habitant, l’immense statue en bronze de presque 15 mètres du bouddha Vairocana appelée Daibutsu 大仏 soit « Grand Bouddha » (très original, n’est-ce pas ? ^^). Et c’est vrai qu’il est gigantesque ! C’est un gros bébé de 500tonnes tout de même ! (les photos ne lui rendent pas justice; il faisait très sombre et il y avait bcp de monde!)





On se pose un moment sur un banc pour profiter de sa splendeur entouré par Kokuzo Bosatsu (un des treize bouddhas de l’école tantrique japonaise Shingon, possède une sagesse infinie) et Kannon Bosatsu (Bodhisattva de la compassion ultime).



Kokuzo Bosatsu




High Five


Nos pieds un chouilla reposé (on commence vraiment à souffrir des pattes!), on fait le tour du temple pour se retrouver à l’arrière et découvrir les maquettes ainsi que les gardiens du Daibutsu-den, Komukuten et Bishamonten. Une file autour d’un pilier nous interpelle…tiens donc, il s’agit d’une coutume (et activité drôle pour teenagers en manque d’adrénaline ^^) du Todai-ji: un trou a été creusé dans le pilier, trou sensé être de la largeur d’une des narines du Daibutsu (quand il éternue = tsunamiiiiii Laughing ). La légende dit que ceux qui arrivent à passer à travers le pilier seront bénis et atteindront l’illumination dans leur prochaine vie. Vu nos gabarits d’européennes, on passe notre chemin pour la bénédiction future (malgré une tentative d’Audrey dont les épaules ne pouvaient même pas rentrer ^^). cyclops

Un des gardiens


Maquette




Bishamonten




Kannon Bosatsu


Photo du net du fameux pilier troué (j'ai filmé Wink)




On a bien profité du temple mais une idée nous trotte derrière la tête lorsque nous sortant du Daibutsu-den…les écoliers ont tellement été intrigués par notre présence (regards appuyés, grands sourires, et même test de leur anglais avec des «I’m fine and you ? » Surprised ) qu’on demanderait bien aux ptits nippons de faire une photo en groupe avec eux (en plus c’est trop typique avec leurs uniformes à la Sailor Moon). Ils sont ravis et tout excités de faire une photo avec des caucasiennes (qu’ils prennent sûrement pour des américaines). S’en suivra une série de photos trop drôles avec des teenagers toujours de bonne humeur et ultra-heureux. Ca fait plaisir ! Very Happy  Par la suite, ils n’hésiteront pas à nous demander à prendre la pause avec eux.

Lanterne octogonale en bronze (envahie par les étudiants rabbit )










On quitte ce chouette lieu pour la rue commerçante. On ne tombera pas dans le piège d’acheter les biscuits pour daims mais on prendra encore la pause quelques fois avec ces animaux aps farouches pour deux sous. Un ptit souvenir plus tard et surtout une bouteille d’eau et de Pepsi Next (aka notre Pepsi Max) plus tard ; on se pose à nouveau sur un banc avant de reprendre la route de la gare. On souffre vraiment des panards aujourd’hui. Entre mes deux cloches d’hier et l’humidité ainsi que les longues marches…mes pieds n’en peuvent plus. Ca promet pour la suite du voyage !

La photo est un peu floue mais le daim me regarde cyclops






Je ne sais pas pourquoi je fais cette tête-là sur toutes les photos ^^




Alors qu’on est en route pour la gare, il commence à pleuvoir. Heureusement nous avons parapluie et wé-ka mais tout à coup c’est le déluge : pire que la drache nationale belge, des trombes d’eau déferlent sur nous avec des rafales de vent. affraid La rue en pente ruisselle et les brindilles rentrent dans nos chaussures. On essaye d’abord de s’arrêter et faire un mur à trois mais on est encore plus trempées alors on court (ou plutôt trottine vu que pluie mit clapette = pas bon ménage Evil or Very Mad ) jusqu’aux toilettes du Kofuku-ji où pendant 20 bonnes minutes on restera abritée, histoire que l’orage cesse un peu.
On peut enfin reprendre la route sous une pluie fine qui réveille notre mal de pieds. Le retour est vachement pénible mais là, miracle : on y est ! Un ptit détour en traînant les pattes dans le supermarché pour une boisson et une friandise pour dans le train et hop, de retour sur la Yamatoji Line jusqu’à la station Namba.



Déluge


Aux toilettes-protection


Mon snack koala (moyen, 100yens)


Le snack de Carole Mickey (super bons, 100yens)

(Audrey avait pris des Mikados)

Ce retour en train nous repose mais avec l’orage on est trempées et donc on grelotte dans la clim’ du wagon ! On croyait être tranquille mais c’est sans compter sur le fait que il y a différentes lignes JR et toutes ne vont pas à Namba. Gégé *ironie* Rolling Eyes . On doit sortir et reprendre un autre train. Mais on se goure (merci Fatigue) et résultat on perd une bonne heure alors qu’on pensait être tôt à l’hôtel ! A Tennoji, on trouve une sorte de boulangerie où on s’achète de quoi manger le soir. Enfin à Namba, s’ensuit la looooooooongue marche jusqu’à l’hôtel avant d’enfin pouvoir poser ses fesses et manger. Audrey a déjà mangé sa baguette alors que Carole et moi dévorons nos pains saucisses (170yens). Une bouteille de rosé (480yens la bouteille) clôturera cette belle journée pour Audrey et moi.

Les plaques d'égouts sont décorées avec le Château d'Osaka


Mon autre snack: chips cacahuètes/caramel (surprenant mais bon pour 100yens)


Pain saucisse (fromage/moutarde sucrée = yummy)


Cheers! drunken


Il faut dormir car demain, nous nous incrustons dans le monde du cinéma…ou presque.

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