samedi 14 septembre 2013

日 4: 大阪-京都 [Osaka-Kyoto]

Chaud  cacao à Kyoto !


On ne perd pas les bonnes habitudes et le réveil sonne à 7heures une fois de plus (btw je n'en reviens toujours pas que j'ai n'ai presque pas eu de problème avec le décalage horaire! Smile ). Aujourd'hui est un de ces jours stressants: on effectue le transfert Osaka-Kyoto. Il faut donc faire les valises comme on peut dans notre espace réduit de l'hôtel Hillarys, puis faire le check-out (en gros, juste déposer les cartes magnétiques dans une urne), boire un dernier coup à la machine de soft et enfin se rendre à la station JR Namba. On est déjà à bout de devoir se taper nos valises jusque là-bas alors on se dit: pourquoi ne pas tenter le taxi. Jusque Osaka Station ou au moins Namba. On s'était renseignées des prix la veille à l'accueil de l'hôtel et ça n'avait pas l'air si cher. On se met donc au bord du trottoir et on essaye d'interpeler un taxi noir (avec la lumière éteinte donc libre) (ils sont noirs assez classieux et modèle rétro avec un intérieur tout en froufrou blanc). Après 5 bonnes minutes, un taximan japonais s'arrête enfin. J'essaye d'abord de me faire comprendre en lui montrant le plan (il ne comprend pas quand je parle...il ne connait pas un mot d'anglais Rolling Eyes ) où on veut aller puis je lui fait des signes pour demander combien en lui indiquant qu'il écrive la somme sur un papier (c'est vraiment folklo d'essayer d'avoir une conversation avec qqun qui pige pas un mot et vice-versa cyclops ). 700¥  (environ 5euros) jusque JR Namba (jusque Osaka Station, c'était bien trop cher; genre 18-20euros): ok c'est bon. Le taximan sort (ça fait tout bizarre vu qu'on est à droite dans la rue, son siège est du côté du trottoir, à droite donc, vu qu'ils roulent à gauche) et commence à essayer de caser nos valises...et à nouveau la mienne pose problème vu son imposante stature. pale  Il essaye dans le coffre puis derrière mais il ne veut (ne peut?) pas mettre sur le siège arrière une valise...Bon ben tant pis, prenons notre courage à deux mains et commençons le long périple à pattes en traînant nos valises jusque JR Namba. bounce

Bye Hotel Hillarys (tu ne nous manquera pas!)


Casse-tête...japonais!


Après une vingtaine de pénibles minutes sous une chaleur déjà intense et humide en cette matinée (traduisez: on arrive dégueu à la station pig ), on est enfin à Namba et pour finir , on prend le subway (230yens) jusque 大阪駅 Osaka Station (la station principale d'Osaka où se trouve les trains pour les autres villes)  ainsi que l'ascenseur (non, on ne prendra plus d'escaliers avec nos valises) et de justesse on attrape le train (un local pas un express donc on va mettre un peu plus de temps) pour Kyoto (on s'était trompée de quai, on a dû changer en quatrième vitesse en courant presque avec les valises pour sauter dans le train vu que les trains ne sont JAMAIS en retard -ou très très très très...rarement- au Japon)!

Toujours aussi imagées ces consignes!




J'ai choppé dans la rue un éventail gratuit avec pub immobilière = bien utile! Ce fut le premier d'une collection!


Un train qui ressemble plus à un métro!


En une vingtaine de minutes, on se retrouve dans une autre grande ville nippone: Kyoto  京都. Capitale du Japon de 794 à 1868 avant que Tokyo lui rafle la place, la ville comporte de nombreux temples  et autres bâtiments  dont la plupart sont classés au patrimoine Mondial de l'Unesco (en gros, y en a tellement que toute l'ancienne ville a été inscrite au patrimoine). Ca sent les prochains jours culturels ça! Very Happy

Mais avant de sortir de la gare, il faut absolument qu'on mange quelque chose! Il est passé 11heures et on a toujours rien dans le bidou depuis hier soir (avec la chaleur et le "sport"-chemin du matin, la tête commence à tourner!). On s'arrête ainsi à Burdigala Express, une boulangerie imitation française à l'intérieur de l'immense gare de Kyoto (on n'est quasi jamais repassées au même endroit!). Les filles se réjouissent de voir tant de bouffe "normale". Après un passage rapide au supermarket juste à côté pour une bouteille d'eau et des crackers au fromage, j'opte pour un pain au chocolat et un French Toast aux amandes (700¥ soit environ 5euros en tout avec l’eau). Carole prend un pain choco et un toast style champignons-crème qu'Audrey prend aussi avec un croissant et un jus (c'était un menu). C’était bien bon ! tongue



De l'eau Volvic!


Mon pain perdu (j'ai gardé un morceau pour le soir) et mon pain choco


Carole se réjouit de manger!


Prochaine étape : à nouveau affronter la chaleur nippone (après la clim de la station, c’est dur) pour prendre le bus (gare de bus juste en face de la Kyoto Station) 26 (si les souvenirs de Carole sont bons) jusqu’à Shijo-Omiya où notre hôtel se trouve. Heureusement un ptit monsieur japonais qui parlait anglais (faisons une croix sur le calendrier ^^) nous aide pour trouver l’arrêt et acheter notre ticket. On opte pour une City Bus card : pour 500yens (3.80euros environ) vous pouvez prendre à volonté les bus de la ville pendant une journée. C’est vraiment avantageux si vous prenez des transports plus de deux fois sur la journée sachant qu’un trajet coûte 220yens (au Japon, ils ont souvent des tarifs uniques pour les  transports en commun…en tout cas les bus !).
Pour prendre le bus au Japon, ce n’est pas tout à fait la même chose que chez nous : tu rentres par l’arrière (parfois le bus s’abaisse et donc c’est plus facile), tu t’assieds (ou pas) et tu profites du trajet. Alors si tu a de la chance, il y aura près du chauffeur en l’air un grand écran avec le prochain arrêt en kanji/katakana puis en romaji (nos caractères donc). Sinon tu comptes sur ta carte (http://www.city.kyoto.jp/koho/eng/access/img/basunabieigo-omote.pdf ) le nombre d’arrêts avant ta destination (ne t’inquiètes pas de plus en plus de bus sont prévus pour les pauvres petits touristes Wink). Un peu avant ta destination, tu marques l’arrêt aux petits boutons (comme chez nous) et tu te lèves pour aller vers l’avant du bus où une fois à l’arrêt tu insères ta monnaie exacte (compte juste obligatoire) dans la fente ou alors tu passes ta carte de bus dans l’appareil (on peut acheter plusieurs cartes à l’avance vu qu’elles ne débutent pour la journée que lorsque tu la pointes pour la première fois -date inscrite au verso-). Je trouve ce système bien plus pratique d’obliger la sortie par l’avant…ça évite les resquilleurs encore plus !

Gare de Kyoto 京都駅


Nos premières japonaises en costume traditionnel!


On arrive au grand carrefour après 25-30minutes de bus. Etape la plus pénible de la journée : s’y retrouver dans le quartier et trouver notre hôtel tout en sachant que pas de nom de rues au Japon (seul les grands axes en ont). On part d’un côté mais je me sens perdue. Un gars veut nous aider mais nous envoie plus loin…après d’interminables minutes de marche (bien 20 minutes) on retombe sur nos pattes quasi au point de départ grâce à une dame qui ne parlait pas anglais (à 2secondes d’un carrefour moderne, petit quartier typique = bizarre cyclops ) et à l’employé du 7/Eleven du coin. En fait on est à peine à 1mintue de l’endroit où nous sommes sorties du bus…on a traîné nos valises sous la chaleur et le soleil pour rien ! Mad Grrrrr, c’est bien gentil de vouloir aider mais si c’est pour induire en erreur car tu ne sais pas, alors tais-toi ! On est enfin au Village Kyoto (http://www.hotel-village.jp/kyoto/eng/, 5 Mibu-Bojo-cho, Nakagyo-ku, Kyoto-shi, Kyoto 604-8804), notre hôtel pour les  4 prochaines nuits. Il est environ 12h (je ne sais plus trop, j’ai perdu toute notion du temps ce jour-là) et pas encore possible d’avoir notre chambre. Alors on fait la première phase du check-in et on laisse nos bagages avant de partir à l’assaut des temples !

Retour au carrefour Shijo-Omiya pour prendre le bus 206. En quelques dizaines de minutes (en traversant Shijo-Dori, la grand rue du quartier juste avant Gion), nous voici à notre arrêt : Kiyomizu-michi. Ouf, c’est fléché…par contre ça grimpe sec et il fait vraiment chaud aujourd’hui. Avant d’arriver à notre premier temple kyotoïte, on passe par de mignonnes rues (en pente)  -probablement Ninenzaka- remplie de boutiques souvenirs et restaurants (et des glaces qui donnent trop envie :p).

[NB: Coralie a oublié de mentionner qu'en descendant du bus pour aller à notre hôtel, j'ai fait une énorme boulette.

Imaginez-vous la scène: trottoir étroit, Japs qui font la file à gauche pour monter dans le bus et vélos garés en enfilade à droite. Vous visualisez bien là? Et moi je passe comment avec ma valise? Idea  Oui, dans le minuscule bout de trottoir (que dis-je, l'unique pavé!) qu'il reste. Je m'engage donc en tirant mon boudin de valise... qui se mange le premier vélo de l'enfilade et en renverse quelques uns au passage. LA GEEEENE! Le pire? La petite mémé japonaise qui se prend le guidon du dernier vélo dans le genou (oui en fait, y'avait un banc entre deux vélos).

Mes comparses se marrent et les Japs me regardent (sans m'aider parce que c'est mal de toucher les affaires des autres) me dépatouiller avec mon boudin et les vélos par terre. J'vous dis pas! Razz(bon, j'avoue, j'ai tenté de prendre la poudre de wasabi afin de m'éclipser discrètement!) ]


Mettons donc de la crème solaire indice 50!


La carte de notre gare de bus


Gion (quartier traditionnel, notamment connu pour ses vraies geishas) depuis le bus


Depuis le bus, Yasaka-jinja (Sanctuaire Yasaka) de face que l'on visitera tout à l'heure


Allez, on grimpe!




Tout au bout, on se retrouve devant la Nio-Mon Gate ou Deva Gate du temple Kiyomizu 清水寺 (Kiyomizu-dera). Complexe de temple bouddhiste datant de la fin du 8ème siècle. Cependant, comme souvent, les édifices actuels sont des reconstructions et datent de 1633. Je dois vous avouer que par manque de préparation (j’ai bouclé le voyage en 1 semaine) et de motivation (les transferts hôtels ça crève), on a zappé une bonne partie des bâtiments à visiter de ce complexe. Mais on a vu le principal et c’était chouette ! Petite précision : entrée à 300yens.



Deva & West Gate


Beaucoup de jeunes japonaises se "déguisent" pour une journée en geisha et vont prendre des photos dans les temples de la ville




Deva Gate




West Gate et Pagode à trois étages


On voit qu'on a grimpé!


Bell Tower


Juste à côté de la Deva Gate, la West Gate et derrière la Three-Stories Pagoda avant de payer l’entrée !
Une fois notre entrée en poche, on visite le hondo (main hall) tout en bois et connu pour être à flanc de colline perché sur des piliers. Depuis la plateforme, on  a une vue impressionnante sur la ville (dommage pour la grisaille/le fog). On aperçoit au loin une pagode rouge vif au milieu des arbres verts…un décor de carte postale !

Pagode à trois étages


Vœux


On paie dans une petite baraque à l'extrême droite de la photo vers le fond


Voilà l'entrée


Oh tiens, des travaux au Main Hall! Evil or Very Mad


Bassin d'eau pour purifier


Tout en bois!


La fameuse pagode perdue dans la forêt


Carole a décidé de la bouffer!


Vers le Buddha Hall


On voit bien la plateforme et ses piliers d'ici!


Vue sur Kyoto et une drôle de luminosité (la tour blanche qui ressort = Kyoto Tower)


Une autre fausse geisha pour la journée


Hondo du Kiyomizu-dera avec sa plateforme


Vue en hauteur!


Après une petite marche d’une dizaine de minutes jusqu’à cette pagode, on découvre que non seulement elle est en travaux (comme beaucoup de trucs à cette période apparemment) et en plus elle est minuscule ! Elle paraissait bien plus grande de loin !

On est arrivé de l'autre côté (et ça grimpait encore)


Audrey jump devant cette mini-pagode illusion




On redescend ensuite en contrebas pour aller voir quelques autels mais surtout pour la chute d’eau Otowa-no-taki. Sacrée, la légende veut que l’on boive aux trois canaux qui s’écoulent dans une mare avec les gobelets en fer pour s’attirer santé, longévité et succès. Il y a une file aménagée pour se faire tellement de gens le font! Le temple est d'ailleurs nommé d’après cette source 音羽山清水寺 (Otowa-san Kiyomizu-dera), "kiyoi mizu" signifiant “eau pure” ou “eau de source”. Une expression, équivalente à «se jeter à l’eau» découle (ah ah le jeu de mot relou What a Face ) même du temple «se jeter du Kiyomizu-dera» : la légende dit que si une personne survit à son saut dans le vide depuis la plateforme du temple, son vœu se réalisera. Il y eut tout de même 234 sauts durant la période Edo et plus de 85% de ces « kamikazes » survécurent!  Pour les plus téméraires, ne vous y essayez pas : c’est maintenant interdit !

Carole tente l’expérience (pas du saut, de l’eau de source Razz ) alors qu’Audrey et moi restons assises à l’ombre : la chaleur et l’humidité, ainsi que mes piqûres infectées m’épuisent aujourd’hui ! Par la suite, on se dit que ce fut un des jours les plus chauds et humides du voyage…et on a fait le temple le plus en pente ! Rolling Eyes

Torii et un autel (pour chiens? ^^)






Carole n'a bu qu'à une seule source...mais laquelle??? rabbit


Fausses geishas encore et toujours (mais ça reste sympa de voir de beaux kimonos)


On quitte alors doucement l’enceinte du temple pour de nouvelles aventures à Kyoto…
 
Après cette visite, on se perd volontairement quelques instants dans les ruelles autour du temple. Entièrement piétonne, avec escaliers et pavés, ces ruelles typiques grouillent de touristes et boutiques pour les appâter. On se laisse tenter par une bonne glace pour se rafraîchir: vanille/thé vert (250yens = 1.90euros). Un vrai délice que l'on déguste à l'intérieur pour profiter un peu de la clim'.

Le ciel est blanc! Surprised


Oui, c'est bondé! Neutral




Yummy!


La salle du snack


Le cornet trop kawaii


On emprunte ensuite d'autres petites ruelles dont la Sannenzaka afin de rejoindre notre prochaine destination qui devait être le temple Kodai-ji 高台寺 mais on se perd quelques peu en chemin et donc on profite plutôt de l'instant présent, des petites ruelles calmes loin de l'excitation des ruelles commerçantes. On trouve sur notre passage quelques statues (dans le quartier, tout un parcours est dédiée aux différentes statues sacrées rencontrées sur le chemin) dont l'énorme Bodhisattva Avalokiteśvara  dépasse du temple Ryozen Kannon 霊山観音 avant d'aboutir (après moultes vérifications sur la carte) à Yasaka-jinja 八坂神社, aussi appelé sanctuaire de Gion. Vous vous rappelez? On a vu sa porte tantôt depuis le bus! Mais ici, on entre par l'autre côté. Plutôt épuisées par la chaleur, on s'assied quelques instants sur les marches avant de se faire poliment engueuler en jap'...on a vite compris qu'on ne pouvait pas poser nos grossiers postérieurs sur ses marches sacrées. Rolling Eyes

Sannenzaka


Oui, vous avez bien vu, des marrants chauds en plein été! drunken


Pousse-pousse


vraies maikos (apprenties geikos)?...


Bon, elles se prennent en photos donc je doute mais elles ont tout l'attirail y compris le maquillage!


Elles sont de toutes manières bien jolies! flower


On trouve plein de trucs chouettes qui décorent les boutiques




Un salon de thé








Parapluie magique: quand il pleut, un motif floral apparaît!


J'adore ces petites maisons!


Une pagode perdue cyclops


Bodhisattva Avalokiteśvara


Repérez mes comparses qui se prennent une boisson




Une ptite statue dodue




Entrée "arrière" de Yasaka-jinja




La parapluie = meilleur ami contre le soleil!


Mauvaises fortunes pliées pour être effacées par la pluie


On décide donc d'entreprendre maintenant la visite du sanctuaire (qui est gratuite). Il y a de l'effervescence sous une tente quelques mètres plus loin...tiens donc on dirait que des Miss japonaises en kimono distribuent quelque chose. Je me lance et elles me tendent un bol de nourriture non-identifiée. Je prends la pause puis on s'éloigne sous l'autre tente avec des bancs pour voir le contenu du bol: il s'agit en fait d'un bouillon avec des nouilles, légumes et poisson. Je n'ai vraiment pas faim puis après la glace, je ne le sens pas le poisson! Carole se lance et malgré ses mouilles de dégoût, elle qui est pourtant très réticente à la bouffe jap' mangera tout le ptit bol. cyclops

Tête de merde, bonjouuuuuuur! rabbit




Pas rassurée la KK! (et regardez donc la tête de la femme derrière elle!)


Quelques minutes après, d'une efficacité nippone, tout est rangé et on dégage gentiment. Les filles sont vraiment crevées alors je les abandonne sur un muret (en espérant qu'elles ne se feront pas aussi jeter de là) pour explorer le sanctuaire et ses nombreux autels. Ce sanctuaire shinto fut construit en 656 en l'honneur de la divinité Gozu Tennō; détruit, il fut reconstruit entre 1654 et 1664. Dédié maintenant au dieu de la mer, le kami Susa-no-o (voilà peut-être pourquoi ils nous ont servi du poisson!...ou pas ^^), c'est là que débute chaque année la parade du festival Gion Matsuri.

On se purifie!


A gauche, le honden (salle principale, dans laquelle est censé demeurer le mitama-shiro d'un kami) et au centre, le haiden (bâtiment consacré aux offrandes)




J'aime les lampions!


La porte par laquelle on est entrées




Différents autels pour offrandes et prières (et on sonne la cloche!)


Torii






Et on attrape la ficelle pour un tour gratuit faire une prière!






Romon (verso de la porte principale vue tantôt)


La visite du temple terminée, on passe par la grande porte qui donne sur la Shijo-dori afin de reprendre le bus jusque Shijo-Omiya pour découvrir notre chambre. Dans le bus, on fait la causette avec des australiens bien sympathiques et on se rend alors vraiment compte qu'on est de l'autre côté du monde! Ils sont de le même hôtel que nous (quelle coïncidence) et nous conseille un centre commercial pour le repas du soir. Une fois au carrefour Shijo-Omiya, en 1minute on est à l'hôtel. On récupère les cartes magnétiques, quelques infos ainsi que préciser que demain on prend le petit déjeuner "bread" à emporter à la réception et hop, direction le 8ème étage du Village Kyoto!
PS: Le Village Kyoto offre le petit déjeuner livré en chambre entre 7h et 10h. Choix entre sushis, riz ou bread (soit le petit déjeuner plus "continental").









La chambre 806 est juste en face des ascenseurs: cool! Et quelques mètres plus loin se trouve une machine à boissons (pas plus chers qu'à l'extérieur, soit 100yens la bouteille Smile ) et à glaçons. On découvre notre chambre où les valises ont été apportées (classe Cool ): un petit hall tout mimi avec une grande armoire et des clapettes en bois puis derrière la porte coulissante notre chambre tatami. L'hôtel propose des chambres traditionnelles japonaises ou des "normales". On a bien sûr opté pour la traditionnelle: pendant 4nuits, à nous les futons! I love you On se déchausse pour enfiler les clapettes avant de découvrir notre nid: une télé plasma (mais que des chaînes nippones Rolling Eyes ), deux fauteuils qui se transforment en futons, une table basse, une armoire toute équipée avec frigo, service à thé et théière ainsi que verres, lampe, lampe torche, micro-onde et mouchoirs. Ils ont pensé à tout! Very Happy  A côté de cette armoire, une penderie avec le troisième futon et les couettes et oreillers (les clients font eux-mêmes leur futons, c'est bien fun! Surprised ) et à côté un panier avec les essuies au nom de l'hôtel ainsi que des pyjamas (des samues, genre de vêtements originellement portés par les moines).  Pas de fenêtre mais des volets traditionnels en papier. La salle de bain est pas mal aussi: tout le nécessaire de toilettes ainsi que les produits de bain, un bain-douche, sèche-cheveux et une toilette Toto (pas celui qui fait les blagues, l'autre). On a réglé le montant pour 4nuits au check in, soit ¥ 61 200 (465euros, 155euros/personne).

Couloir/ascenseur


Le Hall avec l'armoire/penderie miroir et nos valises dedans amenées par le personnel




Au-dessus de l'armoire dans la chambre


Et en dessous


La salle de bain


Avec le nécessaire pour faire sa toilette (éponge, rasoir, peigne, brosse à dents et cie)


Le panier à essuies et pyjamas


Petites chiques/pâtes de riz offertes


J'adooooooooore notre chambre! Cet hôtel de type ryokan est juste parfait pour le moment, rien à redire (en plus petit dèj' assuré et livré + internet par câble et sento...dont je vous parlerai plus longuement plus tard). Nous nous reposons un peu avant de se rafraîchir pour la soirée et changer nos vêtements humides (on a été dans un sauna au soleil toute la journée et en plus avec le transfert...autant vous dire qu'on ne se sentait plus très fraîche silent ).

Vers 19h, on reprend le bus alors que la nuit est tombée. on s'arrête à l'arrêt Shijo Kawaramachi pour se rendre dans le centre commercial Takashimaya (http://www.takashimaya.co.jp/kyoto/store_information/index.html#storeinformation) conseillé par les australiens. La Shijo-dori est bien sympa de nuit avec tous ces lampions et ces voitures. On se croirait presque dans une grande ville américaine (à part que les kanjis sont partout et les bridés remplacent les ricains Rolling Eyes ). Les boutiques viennent de fermer alors un garde escortent les visiteurs jusque dans l'ascenseur pour qu'on n'aie pas se balader dans les allées. Au 7ème étage s'ouvre devant nous une myriade de petits restaurants dans des "boîtes"...un genre de food court en plus chic. Les filles n'ont vraiment pas envie de japonais alors on recherche quelque chose d'un peu plus européen et pas trop cher.

Dans le bus






Le centre commercial au coin d'une rue




Hall


On atterrit dans une copie de brasserie/taverne parisienne avec un nom à coucher dehors -Touyoutei (東洋亭, http://www.touyoutei.co.jp/)- et des plats qui avaient l'air pas mal. L'odeur provenant de l'intérieur est délicieuse. On nous place au fond et une dame vient apporter des serviettes pour recouvrir nos sacs à main que j'avais posé sur la chaise à côté de moi (afin de ne pas les salir). Je vois que d'autres dames ont carrément un panier à sac à leur disposition...toujours aussi pratique les japs! Smile 
On voit que d'autres clientes à côté ont pris un plat qui semble délicieux dans un emballage en alu. Au lieu de se casser la tête, Carole et moi pointons à notre serveur ce plat alors qu'Audrey prend une cassolette de fruits de mer avec du pain. Comme boisson, on profite de l'eau gratuite: la nourriture n'est pas chère mais bien les boissons (souvent près de 3euros pour un Coca).





On se réjouit de manger, c'est qu'il fait faim à cette heure! Lorsqu'on découvre nos plats on est ravie: Audrey peut redemander du pain à volonté et sa cassolette est même pourvue de macaronis! Carole et moi avons aussi une bonne surprise: dans le papier alu c'est un hambaagu ou hambaagaa; bref un hamburger Japan Style. Le steak haché beigne dans une sauce brune un peu sucrée-salée plutôt bonne et est surmonté d'une sorte de morceau de carbonnade. En dessous, surprise: des haricots verts. La viande est accompagnée d'une pomme de terre au four. Eh ben les petiots, c'était délicieux...on en a presque léché l'alu! Avec le service, j'en ai eu pour 1220yens (9,25euros)...raisonnable sachant que la viande coûte bien cher au Japon (et qu'on a bien mangé)! Very Happy



Cassolette de poissons/crustacés


La poêle noire qui sert d'assiette était bouillante!


Addition en japonais!


Billets et pièces japonaises


On ressort du centre pour reprendre le bus vers Shijo-Omiya (ce qui est chouette c'est qu'on pouvait prendre plusieurs bus différents vu qu'on était à une sorte de gare de bus). Il fait toujours aussi chaud dehors...

Une tite dadame statue toute mimi






Lampions, je vous aime!


Juste avant l'hôtel, on s'arrête au 7/Eleven pour prendre une boisson et je me lance pour goûter le Bacardi Breezer à la Piña Colada: yummy (250yens soit 1.90euros).

drunken


Nos futons fait, on se met en pyjama avant de s'écrouler (après avoir mis la clim' à fond car franchement sans, c'est une fournaise! déjà dans le couloir, ouvert vers l'extérieur, on meurt!) sur nos lits japonais pour une bonne nuit de sommeil. Demain, réveil à l'aube!