Une ville moderne aux faux airs américains ... ou pas.
Pas grand chose à raconter en cette matinée. Le réveil fut bien dur après deux journées intenses chez Mickey. Je laisse les filles encore se reposer mais moi, à 9h, pimpante (ou plutôt déjà suintante
)
je quitte l'appartement seule pour aller chercher...une valise ! La
mienne ayant totalement rendu l'âme lors du transfert Kyoto-Tokyo, il
faut absolument que j'en trouve une pour le retour (le faire sans roue =
pas possible 
). A moi l'aventure en solo dans Tokyo !Je passe d'abord au 7/Eleven pour de l'eau et une boîte de chips (tortellini aux fromages <3) avant d'embarquer (bye 170yens) dans le métro à Sakuradai Station jusque Ikebukuro.
Notre rue
Yummy
Petites rues typiques à côté de la station Sakuradai
Ma première piste est d'aller voir chez Bic Camera, comme me l'a conseillé par mail le proprio de l'appart. Je sors de la station (tjs bondée) du bon côté (j'ai de la chance car cette station est immense) et voit devant moi l'immense magasin d'électroménagers (genre Médiamarkt) mais pas seulement puisqu'ils vendent aussi des valises apparemment ! Shit, ils n'ouvrent qu'à 10h.
Il
est 9h30. J'échoue dans le MacDo d'à côté pour le ptit dèj : un burger
entre deux pancakes imbibés de sirop d'érable. Dit comme ça, ça paraît
bizarre mais pour 120yens (moins d'un euro) ce burger breakfast est une
merveille ! Je ne sais même pas prendre de photos, la carte mémoire de
mon APN déconne...je vais devoir en racheter une à Bic Camera ! 9h55, comme d'autres japonais, je me place devant la grille et à 10h le magasin ouvre. Je repère le plan des 8 étages et monte direct au niveau des bagages. Ah ouais, yen a. En soldes. Mais ce sont des Samsonites et donc $$$ = pas pour moi. Je reprends l'ascenseur pour me rendre à l'étage des APN. Je regarde le prix des objectifs mais je les trouve assez cher donc je me prends une carte SD de 8Giga et je quitte Bic Camera, toujours sans valise.
Audrey s'était promenée il y a deux jours lorsqu'on était à Tokyo Disneyland Park dans le quartier de Ueno et elle m'a dit qu'elle avait vu des valises chez des « pakis » japonais. Bon ben rendons-nous là avec la ligne JR qui fait le tour de Tokyo. D'ailleurs c'est bien loin d'Ikebukuro (au moins 20minutes de métro). Me voici arrivée à la station Ueno. Je sors de cette station, évidemment du mauvais côté. Autre coin de Tokyo encore. Je marche le long de la rue principale sans succès. Je ne suis sûrement pas du bon côté alors je prend un pont piétonnier pour me retrouver de l'autre côté et là après une vingtaine de minutes de recherche (et le début du désespoir), je trouve en-fin ce fameux « paki » de valises. Yen a pour tous les goûts et toutes les bourses. J'opte pour une valise « boudin » pas trop cher et qui m'a l'air solide et pas trop petite. Tant que j'y suis, j'achète un sac pour l'avion plus grand afin de mettre le reste de mes affaires (et les souvenirs ^^), un sac Disney ! J'en ai en tout pour 8800yens (2500yens le sac Disney je pense).
Des escalators qui se transforment en tapis roulant pour un ptit niveau ^^
Entre skyscrapers et petites maisons
Heureuse, je retourne dans la station de Ueno par cette autre entrée où je découvre à l'intérieur de la station un Hard Rock Café ! Dommage que les filles ne soient pas là, on y serait allée manger un bout !
Bon
je reprends le métro JR pour le long retour avec ma nouvelle valise
(dans un sachet ^^). Je retrouve les filles vers 12h à l'appart. Mon
aventure solo dans Tokyo a été fructueuse : j'ai trouvé ce que je
cherchais et découvert les merveilleux burgers pour le tit dèj du McDo !
Station de Ueno
Mon magasin ^^
On a le droit à la météo dans le métro et aujourd'hui encore, il fait chaud!
Les filles sont prêtes mais vu l'heure tardive, on va devoir zappé les deux premières visites prévues de la journée : le marché aux poissons de Tsukiji (le plus grand au monde) et la visite du Palais Impérial (où vit l'empereur). Pour ce dernier, j'avais réservé une visite guidée (gratuite -> possible de visiter certaine partie mais que lors de visite guidée réservée à l'avance comme à Kyoto) sur le net (http://sankan.kunaicho.go.jp/english/guide/koukyo.html) en anglais à 13h mais impossible d'être à l'autre bout de Tokyo dans moins d'une heure ! Tant pis, ce sera pour une prochaine ?
On quitte l'appart pour quand même aller voir l'extérieur de Kokyo, situé dans l'arrondissement de Chiyoda. Petit trajet jusqu'à Sakuradai (deuxième fois pour moi aujourd'hui), puis métro de Sakuradai jusque Ikebukuro (j'ai dû recharger mon Pasmo de 1000yens...ça part à une de ses vitesses!) puis JR jusque Tokyo station. Lorsqu'on sort de la station, on se croit catapultées à New York : buildings, vitres, gare de brique rouge, grand passage pour piétons, rues bordées de grands arbres...un coin plutôt chic et occidental de Tokyo !
On se balade un peu au hasard pour trouver le palais et en chemin on découvre une petite galerie avec un Starbucks...faisons une pause (même si on n'a pas commencé la visite ^^). J'opte pour quelque chose de léger : un granita au fruit de la passion ultra rafraîchissant. Les filles prennent des Frappucinos.
Nikon fait aussi des lunettes!
Après une demi-heure de pause, on reprend notre chemin et débarquons sur une rue qui me fait vraiment penser à la th Avenue côté Central Park. Au fond d'une immense place un peu vide, on découvre les douves et restes de fortification. En effet, le palais se trouve à la place de l'ancien château d'Edo détruit en 1873 par un incendie. On comprend vite que cet endroit fut un château fort avec les fortifications et douves restantes entourant le palais royal.
C'est immense comme surface ! On arrive tout de même à apercevoir un bout du palais impérial et le pont Nijubashi. Quelques photos puis on fait le tour des douves.
Le palais et pont Nijubashi
Douves
Il fait chaud et les moustiques attaquent : une pause dans un petit parc s'impose pour remettre du produit sur les jambes et réfléchir à la suite de la journée. Le seul banc qu'on trouve est en plein soleil (en fait on a su se coincer à sur un banc un peu à l'ombre pr finir). Je tente -après m'être désaltérée- de demander le chemin en métro pour aller à la Tokyo Tower à des jeunes en face de nous. Ils pigent pas un mot ni d'anglais, ni mes tentatives désespérées en montrant la carte de Tokyo et celle du métro puis la tour... On voulait juste savoir où se trouve la station de métro la plus proche ! Sans succès.
Tant pis, on la trouvera au flair...et apparemment on en a un bon car
après une dizaine de minutes de marche, on tombe sur une station d'où on
va pouvoir se rendre dans l'arrondissement de Minato (avec changements
sinon c'est pas drôle 
). 
Wanted people
Arrivé à notre destination, on sort de la station. On est encore dans un autre paysage de Tokyo avec des rues plus en pentes. Cherchons donc ce pourquoi nous sommes ici : la Tokyo Tower [東京タワー]. Ca ne devrait pas être dur à trouver vu que cette dame de fer, imitation très kitschy (aux couleurs de la fusée de Tintin) de la tour Eiffel réalisée par Tachu Naito en 1957-1958, fait plus de 332mètres de haut (soit 7m de plus que sa soeur parisienne). Hé ben non, jusqu'à présent on ne la voit pas.
Remontons
donc la rue...ah, j'aperçois un petit bout de tour ! Perdue au milieu
des grattes-ciels, posée là dans un joyeux bordel, la tour de Tokyo
n'est vraiment pas mise en valeur et une fois qu'on se trouve à son
pied, elle paraît nettement moins impressionnante que celle de M.
Eiffel. En plus, en pleine journée, ces couleurs ne ravissent pas grand
chose. Soit, c'est un des points de repères de la ville alors on ne
pouvait pas la louper ! M**** , on m'a grillé! ^^
La voilà!
L'entrée (bien sûr pr des yens)
Après quelques photos, on fait le tour de la « chose » jusqu'à un banc où on se retrouve face au sempiternel problème : comment trouver la bouche de métro et le bon trajet pour se rendre à notre prochaine destination ?
On questionne une jeune-fille sur un banc mais elle parle pas anglais
malgré son look de businesswoman. Elle nous indique néanmoins le chemin
en dessinant un plan. Pas moyen d'aller à pied, c'est beaucoup trop loin
d'après elle (les plans parfois vous jouent de mauvais tours ).
Bien gentille la fille ! On se remettra alors en route (mes pieds
pleuuuurent aujourd'hui) pour enfin trouver le métro et prendre une
ligne (aurevoir encore à quelques yens sur notre Pasmo)
jusque...Roppongi Hills. Depuis le parc
Coucou depuis le métro!
Station blindée
Toujours dans l'arrondissement de Minato mais dans le quartier de Roppongi, Roppongi Hills [ 六本木ヒルズ, Roppongi Hiruzu] est un centre urbain ouvert en 2003 et composé de différentes tours et parcs. Ce méga-complexe comporte des appartements, des magasins, restaurants, cinémas, hôtel, un studio de TV... Le principal centre d'intérêt pour nous touristes (outre les magasins qui ne nous intéressent pas vraiment vu les prix et le cinéma -un film en japonais je ne survivrai pas ^^-) est la Mori Tower où se trouve notamment le Mori Art Museum et à son sommet l'attraction Tokyo City View, vue panoramique permettant de découvrir la ville en hauteur et à 360°.
Partie de métro aérien
Avant de visiter le complexe et la Mori Tower, on essaye d'abord de s'y retrouver. Petit passage aux toilettes (à la japonaise avec boutons et chauffe-siège
)
plus tard, on repère sur la carte du complexe un restaurant qui nous
met l'eau à la bouche... As Classics Diner (http://www.asclassics.com/).
Vous l'avez deviné, on s'est laissée tenter par un établissement de
type américain. On ne se refait pas! 
On
est bien ravie de se poser un moment et de boire de l'eau fraîche (tjs
gratuite). Le resto est petit mais sympa avec de la musique américaine
(entre rock'n'roll et country) qui passe en fond. On prend bien
évidemment des burgers (pour comparer ces burgers américains faits par
des japonais aux innombrables burgers goûtés l'année dernière ^^).
Carole et moi optons pour le Grilled Pineapple Burger (1365yens) tandis
qu'Audrey prend le Onion-Mushroom Burger (1470yens). Ils arrivent : ils
sont énormes ! Par contre les potatoes servies comme side sont peu
nombreuses (on est trop habituées au portion ricaine ^^). C'est bien
bon...même si on est pas sure de la provenance de la viande, le steak ne
ressemblant pas à un steak haché mais à plutôt des morceaux de
carbonnade agglutinés. On prendrait bien un dessert, alors avec Carole
on se laisse tenter par quelque chose de mi-japonais, mi-américain : la
tarte et figue et noix de pécan. Pas mauvais mauvais mais ultra-sucré ! Coucou toilettes nippones!
Miroirs au plafond
En attendant nos burgers, on feuillette un magazine sur le nailart
Mon pineapple burger *yum*
Le burger de Kiou
Dessert
Repues, on sort de la tour dans laquelle on était pour se retrouver sur la place principale du complexe. Sur cette place se trouve la fameuse statue araignée en fer (un peu dégueu) appelée « Maman » par l'artiste Louise Bourgeois (http://en.wikipedia.org/wiki/Maman). Maman car la bête porte des oeufs dans son bidou ! Moi qui n'aime pas les araignées, cette immense représentation me fout les poils !
Brumisateurs
Mori Tower
Hall principal de la Mori Tower
On ne s'attarde pas et direction la Mori Tower et plus précisément l'entrée de Tokyo City View (http://www.roppongihills.com/tcv/en/) située sur la gauche dans le fond par rapport à « Maman ». Au 3ème étage de la Mori Tower, on se retrouve au guichet pour acheter nos tickets. On arrive à avoir le prix étudiant (1000yens au lieu de 1500yens) grâce à une seule carte d'étudiant. Dans l'entrée est compris une visite du Mori Art Museum mais on préférera profiter de la vue et zapper l'art ! On emprunte alors l'ascenseur super rapide jusqu'au deck d'observation au 52ème étage.
On va par là nous!
Lorsqu'on arrive devant la première vue on est époustouflée : une ville est toujours magnifique vue d'en-haut et Tokyo ne démentit pas ! La vue n'est pas optimale avec de la brume ou pollution mais ça donne une certaine ambiance mystique.
Je commence à mitrailler à tout va, y compris la Tokyo Tower qui d'ici n'est pas si moche que ça ! On papote devant la vue de Tokyo qui s'offre un nous en attendant que la nuit tombe. Bien sûr, on fait le tour puisque la panorama est de 360° tout autour de la tour. On hésitera longtemps à faire l'attraction Harry Potter (pour des yens en + bien sûr) au centre mais finalement on se dit qu'en ne parlant pas un mot de jap', ce sera moins chouette.
Au loin Rainbow Bridge et Odaiba
La nuit commence à tomber et les lumières scintillent petit à petit : on repère le Rainbow Bridge et la grand roue d'Odaiba où on était il y a 3jours. La Tokyo Tower affiche les couleurs des JO Tokyo 2020. Je continue à mitrailler la ville de nuit (avec une technique particulière pour éviter les reflets dans les vitres).
Drôle de glace!
Café Manga
Menu du café avec un mur de poster en mots sur post-it
Je toooooombe
Rainbow bridge et grand roue d'Odaiba
Hall entre Tokyo City View et HP
Après plus de deux heures à admirer la ville d'en-haut, il est temps de redescendre tout doucement. Une fois au niveau 0, on se promène un moment dans les galeries où on remarque que le chef français Joël Robuchon : entre son restaurant « L'Atelier » et une pâtisserie, les japonais le kiffent ! On résistera à la tentation des douceurs sucrées qui s'étalent devant nous pour retourner vers une staton de métro. En chemin, on observe ce quartier qui s'éveille avec ses bars, restaurants et hauts buildings illuminés. On fera deux arrêts dans des supermarchés dont un (rose :p) à l'intérieur de la station de métro enfin trouvée où les japonais accouraient (une file de 30minutes bien fait pour la caisse) mais où les prix n'étaient franchement pas pour nous malgré ma tristesse de devoir abandonner du vrai/bon fromage (ça me manque toujours en voyage!).
On a trouvé cet engin de surveillance au plafond dans les toilettes!!!
Affiches des films du moment en jap' (voir Gatsy et Léo écrit en Jap c'est fun qd mm ^^)
Mori Tower by night
Après une rue en grimpette, on arrive à la station!
Du Président à plus de 10euros!
Post-périple habituel qu'est le retour en métro alors que les businessmen commencent à rentrer chez eux, on finit dans notre 7/Eleven chéri pour se prendre de quoi se faire une petite soirée à la cool à l'appart : vin blanc (+-350yens le moins cher si mes souvenirs sont bons) pour Kiou et moi, Bacardi Piña Colada pour KK, chips (+-400yens selon les goûts ces fameuses frites en boîte, cette fois goût mexicain), package fromage/chorizo (mon lot de consolation pour environ 300yens^^) et glace chimique à 100yens !
Retour chez nous!
Glace chimique vanille avec un bpn cornet
Glace bleue fluo
Une soirée sympatoche à papoter, boire et regarder les émissions de TV japonaises parfois déroutantes (voir la vidéo)...
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